Les croupiers des casinos de Montréal et de
Lac-Leamy n’étaient pas derrière les tables de jeu lundi dernier,
mais bien à l’hôtel Sheraton de Laval où ils tenaient une journée
d’étude afin de déterminer ce qu’ils devront faire si leur
employeur, Loto-Québec, continue de refuser de négocier
sérieusement.

Une grande majorité des 1100 croupiers des deux sections locales
étaient présents arborant fièrement leurs t-shirts bleus qu’ils
portent en lieu de leur uniforme. Ces travailleurs de la société
d’État démontrent une ferme mobilisation devant un employeur qui ne
semble pas vouloir discuter.

Lucie Levasseur, présidente du SCFP-Québec et Denis Bolduc,
secrétaire général du SCFP-Québec étaient aussi présents dans la
salle afin d’épauler les employés des casinos.

« Nous saluons le combat que mène
ces deux syndicats du SCFP. Nous respectons la détermination et le
niveau de mobilisation des croupiers et souhaitons que Loto-Québec
entende le message que les négociations doivent avancer »,
ont indiqué les deux représentants politiques du SCFP.