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Aucun texte ne saurait rendre justice à l’extraordinaire appel à l’action que nous ont livré Célestine Uhde et Maël Ferland-Paquette de Pour le futur Québec. L’urgence climatique fait rage et il est minuit moins une. Ils ont besoin des autres générations pour sauver notre planète, leur planète, et nous ne pouvons rester les bras croisés.

Ils sont en tout une trentaine de jeunes dans un collectif et s’invitent, tous les vendredis, devant l’Assemblée nationale. Ils proviennent de 19 écoles différentes. Ils ne parlent pas au nom de leur institution, mais bien au nom de leur génération.

L’une se décrit comme une «éco-anxieuse» qui, dès son plus jeune âge, avait peur des autos et craignait que la neige ne disparaisse d’ici 50 ans. L’autre a réalisé le 15 mars dernier, lors de la grève mondiale pour le climat, «qu’il devait prendre un bord», le bon bord, celui de la planète.

Leur message est clair: stopper les forages pétroliers, adopter des lois environnementales musclées pour réduire rapidement les émissions de gaz à effet de serre et interdire le plastique à usage unique ainsi que l’obsolescence programmée.

Pour ce faire, une mobilisation de toutes les générations est essentielle. Nous leur devons bien cela. Nous nous devons bien cela.