Jean Charest: un an de mauvaises décisions
14 avril 2004
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contre le gouvernement de Jean Charest. Photos Service de
l’information SCFP
Près de 10,000 personnes à Montréal, 7000 à Québec et des centaines
d’autres dans toutes les régions du Québec, le moins qu’on puisse
dire c’est que l’anniversaire de l’arrivée au pouvoir de Jean
Charest n’est pas passé inaperçu!
Membres de syndicats, de groupes populaires, écologistes, étudiants
ou simples citoyens, tous ont exprimé avec force leur profond
mécontentement des politiques néo-libérales de Jean Charest. Depuis
un an, le nouveau gouvernement a imposé ses vues, a adopté de force
des législations anti-populaires et anti-ouvrières. Ces politiques
ont été marquées par le sceau de l’improvisation et de l’arrogance.
Convaincus d’avoir raison envers et contre tous, sûrs d’avoir le
droit de n’en faire qu’à leur tête, les libéraux de Jean Charest
nous ont fait reculer de 30 ans. Ils ont ouvert toutes grandes les
portes de la sous-traitance et de la privatisation, haussé les
tarifs des garderies, abandonné le transport en commun, empêché la
syndicalisation de certains travailleurs, imposé des fusions
syndicales dans le secteur de la santé et procèdent à une vente de
feu avec notre patrimoine collectif.
Mais Charest et sa bande ne s’attendaient pas à une opposition
populaire aussi vive. On lui en a fait voir de toutes les couleurs!
En chute libre dans les sondages, le gouvernement a ralenti la
cadence et tente de se montrer sous un angle plus conciliant. Nous
sommes loin d’être dupes de cette technique de rattrapage et
l’avons bien démontré aujourd’hui encore. Prochain rendez-vous : le
1er mai pour la Fête des travailleurs et des travailleuses.