Certains l’ignorent, mais les services d’Hydro-Québec ne couvrent
pas tout le territoire québécois. À Sherbrooke,

par exemple, les citoyens comptent sur Hydro-Sherbrooke pour leur
alimentation en électricité depuis plus d’un

siècle. En ce moment, les cols bleus de cette entreprise, propriété
de la Ville de Sherbrooke, sont inquiets.

Plusieurs craignent que la Ville vende sa compagnie d’électricité à
Hydro-Québec et redoutent les impacts que

cela pourrait avoir sur leur emploi, leur carrière et leur vie de
famille.

Réunis en assemblée générale spéciale le 11 décembre, les membres
du SCFP 1114 ont blâmé le maire Jean

Perreault, à l’unanimité, pour les avoir tenus dans l’ignorance la
plus complète au sujet des tractations avec

Hydro-Québec, alors que la convention collective prévoit,
justement, la consultation du syndicat advenant de

telles discussions.

Les cols bleus en ont gros sur le coeur. Portés aux nues au moment
du grand verglas pour leur compétence, leur

efficacité et leurs efforts surhumains, les employés ont
l’impression d’être laissés pour compte.  » J’ai l’impression

qu’on est passé de héros à zéro ! « , a laissé entendre un membre
lors moment de l’assemblée, résumant bien le

sentiment général.