Difficiles négociations pour les policiers
3 juin 2015
Les négociations en vue d’obtenir une première
convention collective pour les 13 policiers de ITUM viennent de
prendre un autre virage. Ayant obtenu leur accréditation syndicale
en avril 2013, le processus de négociation a débuté le 7 juillet
2013.Aujourd’hui, après 13 rencontres, l’employeur vient d’annoncer
qu’il va demander l’intervention d’un conciliateur du Conseil
canadien des relations industrielles (CCRI) dans le dossier, car il
considère que les parties sont beaucoup trop éloignées dans leurs
positions respectives.
«Nous ne pouvons pas faire le
même constat puisqu’au moment où l’on se parle, on ne connait
toujours pas la proposition de l’Employeur sur l’ensemble des
conditions de travail des policiers. On parle ici principalement de
la sécurité d’emploi et des ajustements salariaux. Force est de
constater qu’après 13 rencontres, qui se sont déroulées sur une
période de 2 ans, ce n’était pas suffisant pour la partie patronale
pour nous présenter l’ensemble de sa position», a déclaré
Charlaine Sirois, conseillère syndicale.
Par contre, la partie syndicale ne s’oppose
pas au processus de conciliation, malgré le fait que cela risque de
provoquer un retard supplémentaire pour arriver à une entente entre
les parties.
Comptant plus de 112,700 membres au Québec, le SCFP représente
environ 70% de l’ensemble des employés municipaux au Québec, soit
31,600 membres. Le SCFP est de plus présent dans les secteurs
suivants: les affaires sociales, les communications, l’éducation,
les universités, l’énergie, les sociétés d’État et organismes
publics, les transports aérien et urbain, ainsi que le secteur
mixte.