L’année commence bien pour les employés municipaux de la Ville d’Amos, en Abitibi, qui verront leur rémunération ajustée à la suite de l’implantation d’une nouvelle structure salariale.

Celle-ci s’applique à l’ensemble des emplois de salariés, incluant certains postes de cadres. Le but d’une telle structure est d’établir et d’assurer une rémunération équitable pour tous les emplois de la Ville, et ce, de façon permanente.

La nouvelle structure comporte 14 classes salariales ainsi que 5 échelons et est basée sur les résultats des travaux menés par le comité d’équité salariale. Elle répond donc aux impératifs de la Loi sur l’équité salariale.

Les employés verront au cours des années 2020 à 2023 leur rémunération être bonifiée en moyenne de 2 % annuellement en plus des ajustements salariaux liés à la nouvelle échelle salariale.

Le conseiller syndical François-Matthieu Drouin en évalue le coût maximal d’implantation à environ 5,39 % pour l’employeur.

Le SCFP 1322, lequel représente les quelque 80 cols blancs et bleus, avait signé en 2017 une convention qui couvrait la période de 2016 à 2023. Celle-ci comprenait des augmentations salariales d’une moyenne de 2,25 % annuellement pour les quatre prochaines années.

Parmi les autres clauses de l’entente, on notait la négociation des augmentations salariales pour les années 2020 à 2023 ainsi que l’établissement de la relativité salariale entre les emplois. On peut maintenant sans hésiter affirmer : mission accomplie!

Quant au SCFP 5125, le Syndicat des employés du Service des loisirs et du tourisme, lequel compte environ 8 salariés, il est présentement en négociation avec l’employeur afin de renouveler la convention collective.