Grève des employés du registrariat de l’Université de Sherbrooke
17 août 2011
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le pavillon central de lUniversité de Sherbrooke.
Photos Marianne McEwen
Une quarantaine demployés du Bureau de la
registraire de lUniversité de Sherbrooke sont entrés en grève à
8h30 ce matin. Exaspérés de la lenteur des négociations, ces
membres du syndicat des employés de soutien de lUniversité de
Sherbrooke souhaitent faire débloquer les pourparlers qui durent
depuis trop longtemps. En effet, les 120 employés de soutien
affectés à la recherche sont sans convention collective depuis le
16 juin 2006, soit plus de 5 ans. Quant aux 1280 autres, leur
contrat de travail est échu depuis le 31 décembre 2008, soit plus
de 31 mois.
«Le point dachoppement principal
de cette négociation concerne des augmentations salariales qui
correspondraient au coût de la vie, tout simplement. La direction
de lUniversité tente de se réfugier derrière la politique
salariale du gouvernement du Québec, qui risquerait dappauvrir nos
membres. La situation financière de linstitution ne justifie
aucunement un tel recul», selon Stéphane Caron, président du
Syndicat des employées et employés de soutien de lUniversité de
Sherbrooke (SEESUS-SCFP 7498).
«Notre
institution projette limage dune université dinnovation et de
leadership, et nous en sommes fiers. Par contre, elle doit traiter
avec respect ses employés de soutien, qui travaillent toujours dans
lombre à assurer son succès. Nous méritons mieux que des délais
interminables de négociation et mieux que des augmentations en deçà
de linflation. Nous ne souhaitons pas chambouler la rentrée
dautomne, mais il faudra que nos patrons comprennent quils ne
peuvent reporter indéfiniment un règlement négocié», a
ajouté Stéphane Caron.
Hier, le syndicat a déploré lannulation par luniversité de la
collation des grades de 2011, soulignant quil aurait suffi de
négocier avec diligence et bonne foi pour assurer la tenue de
lévénement.
En octobre 2010, les quelque 1400 membres du SEESUS se sont
prononcés à 88% en faveur de moyens de pression pouvant aller
jusquà la grève. Ils ont tenu une grève de 24 heures le 5 et le 6
juillet dernier.
Le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) représente
quelque 11,000 membres dans les universités, principalement des
employés de soutien.