Sous le soleil ou sous la pluie, les membres du syndicat des
employés de soutien de l’Université de Montréal (SCFP 1244) se
serrent les coudes et poursuivent le combat pour une véritable
équité salariale.

Sur les lignes de piquetage le moral est au beau fixe et on sent la
détermination de ces employés, majoritairement des femmes, à
obtenir justice. Ne comprenant pas le refus obstiné du recteur à
reconnaître les problèmes et à les régler, une gréviste nous
indiquait « qu’à l’Université de Montréal, les fonctions ont des
sexes mais les travailleurs n’en ont pas »! Une situation
surprenante pour une institution d’enseignement supérieur qui a
produit de multiples travaux en études féministes.

Rappelons que le personnel de soutien est en grève générale
illimité depuis le 28 février et que le 8 avril dernier, plus de
60% des syndiqués ont refusé les dernières offres patronales.