Grande manifestation de solidarité de cinq syndicats de l’Université de Sherbrooke
31 août 2011
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l’Université de Sherbrooke le 31 août 2011.
Photos Claude Roussel
Cinq syndicats représentant 5300 des 6700
employés de l’Université de Sherbrooke ont tenu mercredi midi une
grande manifestation sur le campus principal et simultanément au
campus Longueuil. La manifestation se voulait un geste de
solidarité en appui aux diverses négociations en cours.
Le SEESUS (soutien et recherche), l’APAPUS (professionnels et
professionnels de recherche), le SCCCUS (chargés de cours), le
SPPUS (professeurs) et l’AIPSA (ingénieurs professeurs et
ingénieurs chargés de cours) sont présentement en négociation.
Représentant 80% de la main-d’œuvre de l’université, ils se sont
unis pour demander à la haute direction de conclure des ententes
négociées offrant à tous les membres de son personnel des
conditions de travail compétitives.
Au cours des ans, l’Université de Sherbrooke s’est démarquée en
maintenant son déficit accumulé à un niveau nettement inférieur à
celui des autres universités québécoises. Cette performance résulte
en grande partie des efforts consentis par les membres de son
personnel pour soutenir des projets de développement réalisés le
plus souvent sans ressources additionnelles.
Au nom de leurs membres, les cinq syndicats
réunis réclament de la direction des offres à la mesure de cette
contribution. À ce titre, des offres qui se limitent aux normes de
la politique salariale du gouvernement PSG) sont nettement
insuffisantes. Il faut noter que le gouvernement lui-même contourne
sa propre politique et a signé des ententes offrant plus
d’avantages salariaux que la PSG. La direction de l’Université de
Sherbrooke doit affirmer le caractère autonome de l’institution en
offrant des conditions acceptables pour les membres de son
personnel.
