«Le respect des communautés et de l’environnement : un impératif incontournable» – Michel Arsenault, président de la FTQ
9 mars 2011
Cest avec satisfaction que la Fédération des
travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), accueille le rapport
du Bureau daudiences publiques sur lenvironnement (BAPE)
recommandant de procéder à une évaluation environnementale
stratégique de lindustrie des gaz de schiste avant daller plus de
lavant. Du même coup, la FTQ salue lengagement du gouvernement à
y donner suite.
«Nous sommes particulièrement contents du cadre suggéré par le BAPE
afin que cette évaluation scientifique prenne en compte le respect
des communautés et de lenvironnement, dans la perspective du
développement durable. Il sagit là dun impératif
incontournable», a souligné le président de la FTQ, Michel
Arsenault.
Lors de sa présentation devant la Commission du BAPE en novembre
dernier, la FTQ a rappelé que plusieurs études internationales sont
en cours et quil serait intéressant den examiner les conclusions.
On pense par exemple aux travaux dun groupe de recherche de lÉtat
de New York et à ceux de lEnvironmental Protection Agency. Cela
devrait faire partie du mandat du comité appelé à réaliser
lévaluation environnementale stratégique.
La FTQ sinterrogeait du même coup sur les
retombées économiques de lexploitation des gaz de schiste : à qui
doivent profiter les richesses qui sont la propriété collective des
citoyens du Québec? «Pour la FTQ,
la réponse à cette question ne peut faire abstraction de la
nécessaire création demplois de qualité et de la richesse
collective de la société québécoise. Elle passe également par une
révision en profondeur du système de redevances», a ajouté
le président de la FTQ.
Enfin, la FTQ demandait de promouvoir lactualisation de la Loi des
mines qui, depuis 1880, a jeté les bases du système actuel
dexploitation des ressources quon appelle claim, dans lequel
le droit minier prime sur les autres vocations du territoire.
«La période détudes et
dévaluation recommandée par le BAPE constitue pour le gouvernement
une chance en or de moderniser cette loi», a conclu Michel
Arsenault.