Fin de la grève à l’Université de Montréal
16 mai 2003
ONT VOTÉ EN FAVEUR DE LA PROPOSITION DE RÈGLEMENT
C’est la fin du conflit à l’Université de Montréal. En grève depuis
la fin février, le personnel de soutien s’est prononcé en début de
soirée en faveur d’une une proposition de règlement soumise mardi
par la conciliatrice du ministère du Travail, Suzanne Thérien.
La proposition de règlement soumise par la médiatrice-conciliatrice
du ministère du Travail ne vise pas la question de l’équité
salariale. Sur cette question, le syndicat conserve ses droits à
l’égard de toutes les questions soulevées dans le cadre des
poursuites actuellement pendantes devant la Cour supérieure visant
la loi sur l’équité salariale, ainsi que la plainte en
discrimination salariale déposée à la Commission des droits de la
personne et des droits de la jeunesse. Cette disposition a permis
le règlement d’aujourd’hui. La bataille pour l’élimination de la
discrimination salariale se poursuivra.
La nouvelle convention collective sera d’une durée de trois ans,
soit de sa signature jusqu’au 30 novembre 2005. Ce contrat de
travail prévoit l’introduction d’une nouvelle structure salariale.
La fusion de plusieurs classes salariales (de 24 à 12) procure des
hausses de salaires particulièrement avantageuses pour les plus bas
salariés.
En plus de cette restructuration, les taux horaires de salaire en
vigueur au 20 novembre 2001 sont majorés de 1,8%. Par la suite, les
augmentations sont 2,5% à compter du 1er décembre 2001 et de 2% au
1er décembre 2002. Pour la période du 1er décembre 2003 au 30
novembre 2004, les pourcentages des augmentations sera celui
consenti par le gouvernement du Québec aux employés des secteurs
public et parapublic. Pour la période du 1er décembre 2003 au 30
novembre 2004, les salariés réguliers à temps complet travaillant
35 heures recevront un montant forfaitaire leur permettant
d’atteindre un plancher salarial fixé à 30,000 $ (par année). Les
rétroactivités seront versées dans les 45 jours ouvrables après la
signature de la nouvelle convention.
Par ailleurs, les deux parties s’engagent à procéder à une démarche
intensive afin de régler la centaine de demandes de réévaluation
des emplois présentement en attente de décision. Un comité mixte
déterminera sous peu un plan de travail et un échéancier à cet
égard.
Le retour au travail des employés se fera à compter du mardi 20
mai.
Le conflit de travail a touché près de 2000 employés, réguliers et
temporaires, affectés à divers services de l’université comme
l’admission et les inscriptions, la gestion des dossiers étudiants,
la cafétéria, le secrétariat en général, le prêt de volumes des
bibliothèques, les résidences étudiantes, le centre sportif,
etc.