Faire le point sur l’avenir du diffuseur public
11 février 2013
Armés de leurs lunchs et leurs questions,
presque cinquante employés de Radio-Canada sont venus faire le
point sur lavenir du diffuseur public. Demblée, un des
conférenciers, Michel Arpin, ancien conseiller du CRTC, a rassuré
ses auditeurs, «malgré les
récentes compressions budgétaires, nous ne faisons pas le point
final sur la SRC.»
Lors de ce deuxième dîner-conférence organisé par le syndicat
représentant les employés de bureau et professionnels de
Radio-Canada (SCFP 675), lancien conseiller a expliqué le
fonctionnement du CRTC et comment celui-ci aborde la spécificité du
diffuseur public tout en considérant les diffuseurs privés.
«En fait, le rôle du CRTC est de
chercher un grand consensus», a-t-il déclaré.
Ian Morrison, porte-parole de Friends of Canadian Broadcasting, un
groupe de pression canadien pour la protection du diffuseur public
a partagé ses réflexions sur lavenir de la SRC dans le contexte
dun gouvernement conservateur à Ottawa.
«Il ne faut pas se leurrer, Harper est un néoconservateur, un
républicain à peine déguisé. Il naime pas le diffuseur public,
mais les Canadiens eux aiment la SRC et pour linstant ce nest pas
politiquement rentable pour lui dattaquer le diffuseur
public», a-t-il mentionné.
«Aux
récentes audiences du CRTC sur le renouvellement des licences de la
SRC, le diffuseur public a demandé plus de flexibilité pour faire
face à la mouvance du secteur des communications. À quoi
devons-nous nous attendre? Ce processus réglementaire peut-il avoir
un impact sur nos emplois? Cest le genre de question que nous
voulions nous poser ensemble et avec lavis de
spécialistes», a expliqué Isabelle Doyon, présidente du SCFP
675.
Le CRTC devrait émettre la nouvelle licence de Radio-Canada au
début du printemps.