Entente de sept ans pour les cols blancs et cols bleus de Saint-Sauveur
23 juin 2017
Les employés cols blancs et cols bleus de la Ville de Saint-Sauveur, dans les Laurentides, ont signé une nouvelle convention collective. L’entente avait été approuvée par scrutin secret à 98 % le 9 juin dernier.
D’une durée de sept ans, elle couvre la période du 1er janvier 2017 au 31 décembre 2023. Il aura fallu neuf rencontres entre la section locale 5041 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) et l’employeur pour en arriver à une entente.
Celle-ci prévoit, notamment, des augmentations salariales de 15 % sur sept ans pour les quelque 77 employés cols blancs et cols bleus. Le REÉR collectif a été remplacé en janvier 2016 par le Régime de retraite par financement salarial (RRFS-FTQ). Ainsi au 31 décembre 2023, la cotisation patronale sera de 9% alors que celle des employés sera de 6%. Les primes et allocations augmenteront au même rythme que les salaires.
Une structure salariale à cinq échelons est mise en place, ainsi que des descriptions de tâches pour chacun des postes. Les employés temporaires verront leurs montants pour avantages sociaux bonifiés de façon substantielle, et leurs salaires seront uniformisés avantageusement.
Des quarts de soir au déneigement et à l’atelier mécanique ont été consentis à l’employeur afin de respecter les heures de conduite et d’offrir un service de qualité à la population. Un poste permanent a été créé, en plus de l’ajout d’un poste de col blanc aux travaux publics.
Les parties ont convenu de réformer certaines clauses normatives, d’éclaircir certains articles et d’insérer de nouvelles dispositions. La principale préoccupation derrière ces modifications était l’équité entre cols blancs et cols bleus, ainsi qu’entre employés permanents et temporaires.
« Les négociations se sont déroulées de façon respectueuse. Les parties ont exprimé leurs attentes de façon précise et transparente, ce qui a permis d’accélérer le déroulement. Avec cette entente-là, je suis convaincue que nous assurerons la paix industrielle pour les sept prochaines années », a résumé Marie-Ève Houle, présidente du SCFP 5041.
« Le comité de négociation syndical, formé de deux cols blancs et deux cols bleus a travaillé de façon remarquable. Il a atteint son objectif d’améliorer les conditions de travail des employés ainsi que l’ensemble de la convention collective », selon Mario Lamontagne, conseiller syndical au SCFP et porte-parole à la table de négociation.