Entente de principe rejetée par les employés du Réseau d’informations scientifiques du Québec
7 décembre 2012
Au Réseau dinformations scientifiques du
Québec (RISQ), les négociations collectives se retrouvent
maintenant dans une impasse. Réunis en assemblée générale, les
employés syndiqués du RISQ ont rejeté à 64% les offres de leur
employeur pourtant qualifiées de finales.
Les principaux points en litige entre le RISQ et ses syndiqués
concernent la reconnaissance des employés séniors, le trop grand
nombre déchelons salariaux, les heures supplémentaires et la
conciliation travail/famille/vie personnelle. Précisons quen ce
qui concerne les aspects non monétaires, les deux parties sétaient
entendues rapidement, après seulement trois rencontres.
Des offres
monétaires plus que décevantes
Mario Lamontagne, conseiller au Syndicat canadien de la fonction
publique (SCFP) et négociateur syndical précise que «tout a été fait pour trouver un terrain
dentente acceptable aux deux parties. Déjà au mois de juin,
ajoute-il, nous aurions pu
quitter la table des négos tant les offres monétaires étaient
insultantes. Mais à force de se faire répéter que ce sont des
offres finales, nous les avons soumis aux membres avec le résultat
que lon sait.»
Par ailleurs, il fait remarquer que «lors de la toute première rencontre de
négociation, la partie patronale a déclaré que la rétention du
personnel faisait partie de ses objectifs, un sujet qui,
déplore-t-il, nest jamais revenu
sur la table».
La convention collective des employés du RISQ est échue depuis mai
2012. Les négociations pour son renouvellement ont commencé en
mars.
Précisons que le rejet des offres patronales par les membres de la
section locale 4633 du SCFP survient après la tenue de 11 séances
de négociation.
Le RISQ
Le RISQ dessert des établissements universitaires, des collèges et
des cégeps du Québec, des centres de recherche, des laboratoires,
des commissions scolaires, des ministères et organismes
gouvernementaux, des centres hospitaliers universitaires et des
fournisseurs de contenus. Sa mission consiste à développer, opérer
et entretenir un réseau de télécommunications permettant de fournir
l’Internet à large bande passante dédié aux besoins des membres en
matière de recherche, d’enseignement et de formation et répondre
aux besoins de ses membres en matière d’accès et de services de
télécommunications, incluant l’Internet.
Le SCFP
Comptant plus de 111 000 membres au Québec, le SCFP est présent
dans 10 secteurs dactivité, soit les affaires sociales, les
communications, léducation, lénergie, les municipalités, les
sociétés dÉtat et organismes publics, les transports aérien et
urbain, le secteur mixte, ainsi que les universités.