Les quelque 600 membres employés de soutien de l’École de technologie supérieure (ÉTS) ont entériné à 67,9 % l’entente de principe intervenue avec l’employeur le 24 janvier dernier.

Au terme de celle-ci, laquelle s’échelonne sur six ans, soit de 2022 à 2027, les travailleuses et travailleurs auront vu leur salaire augmenter de 21 %. La notion de télétravail sera intégrée dans la convention collective et sa pratique sera encadrée via un comité paritaire de conciliation travail-vie personnelle (CTVP), maintenant enchâssé dans la convention collective. L’entente prévoit aussi une clause novatrice de compensation pour les personnes devant travailler à temps plein en présentiel et des modifications au système de dotation priorisant ainsi les candidatures internes.

« Malgré le contexte économique difficile et certains enjeux sensibles de part et d’autre, les parties ont su faire preuve d’écoute et maintenir un dialogue respectueux tout au long du processus de négociation », a déclaré Richard Quesnel, conseiller syndical au SCFP,

« Le travail assidu et la détermination du comité de négociation au cours des pourparlers ont été remarquables. C’est ce qui a permis au syndicat d’atteindre la majorité de ses objectifs, notamment en matière de télétravail, de dotation et d’avancées salariales. Cette réussite est également attribuable à la forte mobilisation des membres qui a atteint son point culminant le 17 janvier dernier lors d’une journée de grève », a ajouté Mathieu Dulude, président du Syndicat des employé(e)s de l’ÉTS (SEÉTS), section locale 3187 du SCFP.

Membres du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), ces personnes exercent 81 professions différentes dans quatre groupes de personnel : professionnel, technique, bureau, de même que métiers et services. Le syndicat avait d’ailleurs lancé en novembre une campagne de valorisation de ses membres sous le thème « Chaque maillon compte » et dont on peut obtenir un aperçu à https://www.noussommesets.ca/