En sous-traitant le travail de surveillance dans ses piscines, la Ville de Trois-Rivières néglige le contrôle de qualité des services
4 novembre 2014
Dans le cas de la surveillance de piscines, la
qualité du service offert par un sous-traitant doit être
impeccable, car cest une question de sécurité publique. Mais la
sous-traitance a linconvénient de réduire le contrôle de la Ville
sur la qualité des services offerts.
«Pour linstant, nous savons que
les services sont de qualité, mais si on devait changer de
sous-traitant, nous ferions face à une importante question de
sécurité. Nest-il pas plus sage de rapatrier ce service à
lintérieur de ladministration de la Ville et assumer le contrôle
direct sur la qualité du service pour le bien des
citoyens?», a demandé Nina Laflamme, conseillère syndicale
avec le SCFP.
«Plutôt que laisser ces salariés être embauchés à tour de rôle par
différents sous-traitants, pourquoi la Ville nexercerait-elle pas
son leadership en rapatriant ces travailleurs en son sein?»,
de rajouter François Paquin-Collins, président du Syndicat des
sauveteurs.
La Ville peut facilement offrir le service de
surveillance des piscines à un coût sensiblement le même que celui
donné en sous-traitance. Trois-Rivières détient déjà la structure
et lexpertise pour offrir ce service à la population.
Le service de surveillance dans les piscines est actuellement
offert par un sous-traitant, le club de natation Mégophias. Le
Syndicat représentant les travailleurs tente de faire reconnaître
que le véritable employeur des sauveteurs est en fait la Ville de
Trois-Rivières.
«À lheure actuelle, le
sous-traitant soccupant de la surveillance des piscines est une
OSBL qui embauche des étudiants, elle a le droit de se dérober à
certaines dispositions de la Loi sur les normes du travail, cest
inquiétant», de conclure le président de la section
locale.