Des tirelires pour l’UQAM
18 juin 2007

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Des « p’tits cochons » pour la direction!
Au sortir d’une assemblée générale où on leur a présenté les
impacts néfastes du plan de redressement récemment déposé, les
employés de soutien de l’institution ont versé des sous noirs dans
plusieurs petites tirelires. Pour les syndiqués, il s’agit de leur
contribution finale pour aider au règlement de la crise financière
qui sévit à l’université depuis, notamment, le dérapage immobilier.
Les salariés dénoncent aussi le sous-financement chronique de
l’enseignement post-secondaire et tout particulièrement l’injustice
subie par l’UQAM par rapport aux autres universités québécoises.
Après une brève allocution sur la place
Pasteur, toutes les tirelires ont par la suite été remises à Michel
Jébrak, vice-recteur à la recherche et à la création de l’UQAM, qui
les a acceptées au nom de ses collègues. Les porte-parole syndicaux
ont profité de l’occasion pour lui rappeler qu’ils contribuaient
déjà largement au succès de cette institution et que n’étant pas
responsables de la crise financière actuelle, ils nont donc pas à
payer pour celle-ci.
Voici la résolution adoptée à l’unanimité par les membres du SEUQAM
réunis en assemblée générale, et qui prévoit, notamment, la mise
sur pied d’une équipe permanente de mobilisation pour relever les
défis qui s’annoncent:
ATTENDU QUE le 13 juin 2007 le Conseil dadministration de lUQAM a
adopté le plan de redressement financier pour les exercices
2007-2008 à 2011-2012;
ATTENDU QUE ce plan de redressement prévoit des compressions
annuelles de 6 millions de dollars en 2007-2008 qui vont augmenter
jusquà 10 millions de dollars en 2011-2012;
ATTENDU QUE ces compressions ont déjà des impacts négatifs
importants sur les conditions de travail du personnel;
ATTENDU QUE les membres du SEUQAM sont et seront les premières et
principales victimes de ces compressions;
ATTENDU QUE lUQAM fonctionne déjà avec des dépenses salariales par
EETP (étudiant équivalent temps complet) de 18% inférieures à la
moyenne des universités québécoises et que les compressions vont
accroître cet écart;
ATTENDU QUE la ministre de lÉducation Michelle Courchesne a «dit
aux employés de lUQAM, aux professeurs et aux employés de soutien,
quils navaient pas à payer de leurs conditions de travail»;
IL EST RÉSOLU :
1. De demander à la ministre de lÉducation un réinvestissent pour
lUQAM à la même hauteur que ce qui est consenti à dautres
universités;
2. De dénoncer les mesures du plan de redressement qui ont des
impacts négatifs sur nos conditions de travail;
3. De refuser de négocier avec lemployeur les mesures du plan de
redressement qui requièrent laccord du Syndicat et qui ont des
effets négatifs sur nos conditions de travail;
4. De mettre sur pied une structure de mobilisation afin de
poursuivre les moyens daction à court et moyen terme pour la
défense collective de nos conditions de travail;
5. De poursuivre nos actions intersyndicales à linterne et
dintensifier la concertation avec nos affiliations syndicales à
lexterne ainsi quavec tous les groupes pouvant nous appuyer
6. De mettre sur pied une structure permettant aux membres daviser
rapidement le Comité exécutif des impacts vécus dans leurs milieux
de travail;
7. De rédiger et de diffuser aux membres un guide leur rappelant
leurs droits en vertu de la convention collective et leur
recommandant de respecter les acquis tels que les pauses, lheure
du dîner, le droit à une charge normale de travail, le droit de
refuser du travail supplémentaire, le droit au respect de lhoraire
normal de travail (réclamer du temps supplémentaire le cas
échéant), etc.;
8. De tenir, dès la rentrée en septembre, une assemblée générale
pour faire le point sur la situation et les actions à entreprendre,
et ce, en tenant compte de la négociation pour le renouvellement de
la convention collective;
9. Daccorder au Comité exécutif un budget spécial lui permettant
de sadjoindre les ressources nécessaires à court et à moyen terme.
ADOPTÉE À LUNANIMITÉ