Des négociations qui n’aboutissent pas
15 novembre 2004
Le syndicat des cols blancs de
Saint-Jean-sur-Richelieu (SCFP 4134) constate aujourd’hui l’échec
du marathon de négociation entamé le 9 novembre dernier avec la
Ville. « Impossible de nous entendre avec l’administration
Dolbec sur le respect des principes d’équité et de justice,
essentiels à tout accord pour ce groupe d’employés », indique
Claude Hétu, directeur adjoint du SCFP et porte-parole syndical
dans ce dossier.
Malgré l’invitation lancée par les employés, les rencontres se sont
déroulées à huis clos. D’entrée de jeu, le comité de négociation
syndical a demandé qu’on prenne en considération les ententes
conclues avec d’autres groupes d’employés de la Ville, ou avec des
employés cols blancs de municipalités comparables, comme Terrebonne
par exemple. Devant le refus de l’administration, le syndicat a
proposé une entente de courte durée susceptible, à tout le moins,
d’assurer le respect de l’équité interne pour les conditions
salariales. Cette proposition prévoyait les mêmes augmentations de
salaire et bonifications au régime de retraite que celles
consenties aux policiers et aux cadres, ce que la Ville a rejeté
catégoriquement.
« Il semble que l’administration municipale
n’ait jamais eu l’intention de négocier de bonne foi, mais qu’elle
recherchait plutôt l’arbitrage. C’est un manque de respect flagrant
envers les employés cols blancs! Il y aura toujours d’autres
négociations et un jour, espérons-le, des dirigeants soucieux
d’établir un climat de travail motivant pour les hommes et les
femmes qui rendent quotidiennement des services de qualité aux
citoyens et citoyennes de Saint-Jean-sur-Richelieu », de
conclure Claude Hétu.