Des moments difficiles pour un militant du SCFP
29 février 2008
(MMQ et SCFP) Pour un parent, il n’y a rien de
plus angoissant que la maladie ou la disparition d’un enfant. C’est
le drame qui affecte les Bergeron depuis la disparition de leur
fille le 17 février dernier. Cette tragédie nous touche d’autant
plus qu’elle affecte directement un de nos militants, membre du
SCFP 957 (Syndicat des technologues d’Hydro-Québec), qui est le
père de Marilyn, âgée de 24 ans. C’est pourquoi nous avons décidé
de vous informer cette disparition et ainsi démontrer notre appui
et notre solidarité avec un confrère qui vit des heures difficiles.
Pour l’instant, les plus récents efforts pour retrouver Marilyn
n’ont pas donné le résultat tant souhaité par la famille. Afin de
poursuivre les recherches intensives, ses proches tentent
actuellement d’organiser un événement spécial partout au Québec, au
cours de la fin de semaine qui débute. Des affiches continueront
d’être apposées à plusieurs endroits. Parents et amis demandent à
la population d’être vigilante.
«Ce ne sera
pas une battue, parce que le territoire est vaste, mais on veut
notamment que sa photo soit vue partout pendant 24 heures
d’affilée. Il n’y a pas de secteur ciblé. On fait tout notre
possible», affirme sa sœur Nathalie, qui prendra la route de
Montréal pour l’occasion. Elle rejoindra ainsi deux de ses
cousines, dont l’une, Stéphanie Pelletier, recherche sans relâche
depuis maintenant plus d’une semaine.
La mère de Marilyn, Andrée Béchard, garde espoir d’un dénouement
heureux. «L’enquête avance. On
craint beaucoup pour sa vie, mais on croit qu’elle peut être
vivante. Il faut s’accrocher à ça. Il y a plusieurs enquêteurs sur
le dossier. Ils ont eu des appels et doivent vérifier les faits. On
espère toujours.» Un site Internet avec quelques photos de
la disparue est présentement en ligne à l’adresse suivante:
www.trouvermarilyn.com. Les
renseignements peuvent être transmis à la police en composant le
641-AGIR (2447) ou directement au 9-1-1 pour une intervention
immédiate.
