Des menaces écrites à l’endroit des chefs syndicaux des employés de la Ville de Québec
26 octobre 2013
La Ville de Québec a divulgué le contenu d’un
message écrit provenant d’une obscure organisation se définissant
comme «l’association des payeur
de taxe de la ville de Québec» (sic). Ce message contenait
des menaces visant clairement les leaders syndicaux de la Ville de
Québec et leurs familles.
Mercredi soir, la police de Québec avait prévenu le syndicat des
cols bleus que des menaces avaient été proférées et qu’elles
visaient l’ensemble des leaders syndicaux. Le service de police a
dit qu’il ne prenait pas à la légère ces menaces et que les
syndicats devraient faire de même. La police a aussi demandé la
collaboration du syndicat des cols bleus, ce qui a été convenu.
À partir des informations dont il dispose, le syndicat des cols
bleus de Québec n’est pas en mesure de confirmer si les menaces
évoquées par la police mercredi soir sont les mêmes que celles du
message de la soi-disant «association des payeur de taxes»
(sic).
Le syndicat des cols bleus (SCFP 1638) déplore
le ton belliqueux utilisé pendant la campagne électorale à
l’encontre des employés de la Ville.
Le syndicat des employés manuels de Québec (SCFP 1638) et le SCFP
ne feront aucun autre commentaire sur cet événement que ce
communiqué de presse.
Les cols bleus de Québec sont au nombre d’environ 1100. Leur
convention collective est échue depuis le 31 décembre 2010.
Les négociations entre la Ville de Québec et ses cols bleus ont
commencé en février 2011. Depuis cette date, les parties syndicale
et patronale ont tenu 40 séances de négociation, dont 31 en
présence dune médiatrice nommée par le ministère du Travail. Du 24
mai 2012 au 21 décembre 2012, les cols bleus ont exercé une grève
des heures supplémentaires. Ils navaient pas exercé de droit de
grève depuis plus de 25 ans.