Des ajustements à la hausse pour des milliers de salariés dans les secteurs de la santé et de l’éducation
14 février 2013
Les syndicats des secteurs public et
parapublic affiliés à la FTQ (SCFP, SQEES-298 ) ont entériné une
entente avec le Conseil du trésor concernant certaines plaintes
déquité salariale déposées en 2009. «Cest une bonne nouvelle pour des milliers
de travailleuses et de travailleurs dans les secteurs de la santé
et de léducation qui verront leur salaire ajusté à la hausse et
qui recevront des paiements rétroactifs. Il faut saluer le travail
effectué par les différentes organisations, travail qui a permis
den arriver à un accord satisfaisant pour tous», a déclaré
le secrétaire général de la FTQ, Daniel Boyer.
«À titre dexemple, les préposés
aux bénéficiaires voient leur salaire augmenter de 0,72$ lheure.
Dans leur cas, les ajustements salariaux sont rétroactifs au 31
janvier 2011», a expliqué Serge Morin, coordonnateur FTQ
pour le secteur public. «Concrètement, en plus dune rétroactivité de
2700$, ce règlement augmente leur salaire de plus 50$ par paie et
1357$ par année!»
Outre les préposées aux bénéficiaires, dautres titres demploi
verront également leur salaire amélioré, entre autres: préposée à
la buanderie, secrétaire médicale, adjointe à lenseignement
universitaire, archiviste médicale, technicienne aux contributions,
de psychologue et conseillère en soins infirmiers.
De lespoir
pour dautres travailleuses et travailleurs
Dautres règlements avec le Conseil du Trésor sont attendus. Par
ailleurs, la FTQ maintient toujours son recours pour faire déclarer
invalide la modification législative discriminatoire de 2009 de la
loi sur léquité salariale : «En
effet, en 2009 le gouvernement modifiait unilatéralement la loi sur
léquité salariale pour empêcher des modifications à la hausse pour
certains emplois dont les exigences avaient été modifiées. La FTQ a
déposé une contestation devant les tribunaux concernant cette
modification injuste puisque plusieurs plaintes avaient été
déposées à la commission de léquité salariale», a conclu
Daniel Boyer.