Coupures à Global Television Le SCFP dépose une plainte au CRTC
12 octobre 2007
Global Television ne peut se soustraire à ses
responsabilités et doit respecter ses conditions de licence. C’est
essentiellement ce que plaide le SCFP dans la plainte qu’il vient
de faire parvenir au CRTC. Le syndicat des employés de Global au
Québec est convaincu que les récentes décisions de fermer la
station de Sherbrooke et de Québec (sauf le correspondant de
l’Assemblée nationale) et de réduire de manière drastique la
production en provenance de Montréal est en contravention flagrante
des obligations de Global.
«À nos yeux le dossier est
limpide, tranche Anne Leclair, présidente du syndicat.
Global a obtenu sa licence pour
couvrir les événements de la région de Québec et ils ferment
boutique. Ensuite, nous avons l’obligation de produire 18 heures de
programmation locale par semaine. Avec la disparition de l’émission
matinale et le remplissage du bulletin de nouvelles de Montréal
avec du matériel de Toronto et d’ailleurs, il est désormais
impossible de remplir ce mandat.»
Le SCFP souhaite maintenant que le CRTC fasse
preuve de cohérence et ramène rapidement à l’ordre Global
Television. «Si le CRTC plie
devant les impératifs financiers de Canwest, qui souhaite investir
dans les technologies, les conditions de licence qu’il édicte
régulièrement vont devenir la risée du milieu télévisuel. Autant
accorder le droit de diffuser en disant carrément que l’entreprise
peut faire essentiellement ce qu’elle veut, tant en ce qui a trait
aux nouvelles locales qu’au contenu canadien. Au moins, nous ne
serons pas trompés par des promesses constamment brisées»,
de conclure Anne Leclair.
