Contrecoup des attentats de New York
16 février 2002
Les événements tragiques survenus à New York ne seront pas sans
conséquences pour plusieurs de nos
membres dans le secteur aérien. Au moment d’écrire ces lignes, Air
Transat et Air Canada ont annoncé des
mises à pied massives. Dans le cas de ce dernier transporteur, à la
suite de la fusion avec Canadien, la loi
interdisait toute mise à pied avant le printemps 2002. Or, avant
même les attentats du 11 septembre, Air
Canada plaidait sa cause auprès du gouvernement fédéral pour être
exemptée de cette obligation légale. Inutile
de dire que la nouvelle donne mondiale a permis à Air Canada de
devancer ses échéances, au grand dam de ses
employés.
Du côté syndical, on examine divers scénarios. Un parmi tant
d’autres : si l’assurance-emploi doit, de toute
façon, verser des prestations à tous les mis-à-pied, ne pourrait-on
pas envisager des emplois partagés dont un
partie du salaire serait comblée par l’assurance-emploi ? Comme le
mentionnait Pierre Dupuis en entrevue au
réseau TVA, si les compagnies peu-vent compter sur le soutien
gouverne-mental dans ces circonstances (Air
Canada réclame plus de deux milliards de dollars), pourquoi cela ne
s’appliquerait- il pas aux personnes victimes
des mêmes événements et qui, elles, perdent leur emploi ?