Construire, poursuivre, solidaires et unis
24 octobre 2014
Le Conseil provincial du secteur universitaire
(CPSU) vient de conclure son 18e congrès qui se tenait cette
semaine à Saint-Georges-de-Beauce. Rappelons que le CPSU est le
plus important regroupement d’employés des universités au Québec.
Fondé il y a 35 ans, il regroupe aujourd’hui 10,400 membres, soit
la très vaste majorité du personnel professionnel, technique, de
métier, de bureau et des centaines de chargés de cours et de
chargés d’encadrement de nos instituions universitaires.
Au terme de ce congrès, les délégations du CPSU se sont donné de
nouveaux dirigeants. Les élus sont: à la présidence Stéphane Caron
(SCFP 7498), aux vice-présidences Luc Brouillette (SCFP 2500) et
Marie-Paule Morin (SCFP 1604), ainsi que Marc Lévesque (SCFP 2051)
et Sylvain Allard (SCFP 1294) respectivement secrétaire et
trésorier.
Parmi les sujets abordés au cours de cette semaine de travaux et de
discussions, mentionnons notamment la question des régimes de
retraite, le dossier des ouvriers spécialisés, les questions de la
création des nouvelles structures salariales, la mobilisation des
membres et les relations intergénérationnelles dans le syndicalisme
moderne.
Le secrétaire général et la présidente du SCFP-Québec ont profité
de l’occasion pour s’adresser aux délégations du secteur
universitaire.
Denis Bolduc a présenté un compte rendu de la
rencontre avec le ministre François Blais concernant les régimes de
retraite du secteur universitaire. Le secrétaire général a aussi
commenté les multiples attaques menées présentement par le
gouvernement Couillard et parlé des campagnes en cours avec la FTQ
et les autres centrales syndicales, de la présentation du mémoire
du SCFP à la commission Charbonneau et de l’entente de
collaboration récemment conclue entre le SCFP-Québec avec la
station de radio montéralaise, CIBL.
Photo Service de l’information
La présidente Lucie Levasseur, quant à elle, a abordé plusieurs des
grands enjeux à venir, entre autres ceux de la campagne Ensemble
pour un monde plus juste, de celle de Radio-Canada, des projets de
lois 3, 10 et 15 sur les régimes de retraite du secteur municipal,
la réforme de la santé et le contrôle des effectifs du gouvernement
québécois.
Elle a aussi passé en la revue des bons coups des deux dernières
années des divers syndicats membres du CPSU.
Au-delà des victoires de chaque syndicat, la présidente a souligné
le rôle joué majeur par le CPSU, comme regroupement, au cours de
l’année 2013. «Vous serez
certainement d’accord avec moi, a-t-elle dit, le moment où le CPSU a brillé le plus dans
les deux dernières années, c’est lors du Sommet sur l’enseignement
supérieur du gouvernement Marois en février 2013, et lors des
chantiers qui l’ont suivi. Au départ, le CPSU n’était même pas
invité à venir donner ses impressions sur le sujet : c’était un
affront aux milliers d’employés de soutien qui sont une maille
essentielle du système d’éducation. Ne pas entendre votre voix
était un non-sens, alors vous vous y êtes présentés, vous avez
soulevé les bonnes questions et vous vous êtes démarqué ! Après
tout, les travailleurs et travailleuses de soutien sont la colonne
vertébrale de notre système universitaire. Saviez-vous que votre
masse salariale représente le deuxième poste budgétaire en
importance dans les universités québécoises ?
Le Sommet a permis de reconnaître l’apport du personnel de soutien
à la qualité de l’enseignement. Nous comptons maintenant
officialiser cette reconnaissance. Il est temps que les employés de
soutien puissent siéger aux instances décisionnelles des
universités, comme membres à part entière et non comme simples
observateurs!»
Au cours de son allocution, Lucie Levasseur a également remercié la
présidente sortante du CPSU, Carole Neill, pour son travail et son
implication.
