C’est hier que s’est clôturé le conseil général du SCFP-Québec. Outre les rapports du président, du secrétaire général et des vice-présidences de secteur, les membres du conseil ont eu droit à différentes présentations d’envergure dans le cadre de deux journées d’instance virtuelles.

Karine Cabana, coordonnatrice du secteur des affaires sociales, Fanny Demontigny, vice-présidente du secteur affaires sociales et Maxime Ste-Marie, conseiller à l’organisation, ont présenté les effets anticipés de la Loi visant à rendre le système de santé et de services sociaux plus efficace (PL15). Cette loi a permis au gouvernement Legault d’entreprendre une large réforme en créant Santé Québec et aura par ailleurs comme impact de réorganiser les unités de négociation en santé afin qu’il n’en reste que six, entraînant ainsi le vote de représentation syndicale le plus imposant jamais vu sur le territoire du Québec.

Nathalie Blais, conseillère à la recherche, et Danick Soucy, vice-président du secteur sociétés d’État, ont présenté le travail du Comité sur les nouvelles technologies. Ce comité a demandé et obtenu du bureau un mandat lui permettant de s’exprimer publiquement sur des questions touchant l’implantation de l’intelligence artificielle en milieu de travail. Pour le comité, il est primordial que le SCFP – Québec se positionne sur l’enjeu de l’IA en exigeant notamment que les employeurs fassent preuve de transparence et qu’ils assument leurs responsabilités en matière de formation des travailleurs.

Les personnes participantes ont également eu droit à une présentation de la part de Pierre-Guy Sylvestre, coordonnateur du service de la recherche au SCFP, concernant les projets de loi d’importance actuellement traités à l’Assemblée nationale. Parmi ceux-ci, on retrouvait notamment le projet de Loi 69 qui ouvre la porte à la privatisation de notre électricité au bénéfice des entreprises privées.

Dans un contexte politique où nous assistons à une montée de la droite en Amérique du Nord et au Canada, le SCFP a récemment créé un poste de conseiller syndical à l’action politique dans chacune de ses divisions. Pierre-Paul St-Onge, le conseiller syndical affecté à ce nouveau défi au Québec, a pris un temps de parole pour en expliquer les tenants et aboutissants.

Notons également que Stéphan Arsenault, président de la section locale 2614 et Sylvain Michaud, vice-président de la même section locale, sont venus s’exprimer sur le conflit de travail qu’ils vivent depuis désormais plus de deux ans au port de Québec. Devant cette situation inacceptable, les membres du Conseil général n’ont pu que témoigner de toute leur solidarité envers les lock-outés.

Par ailleurs, la prochaine rencontre du conseil général permettra de compléter la préparation du congrès qui aura lieu en avril 2025.