C’est sous le thème, « Réapprenons à nous connaître » que les représentant(e)s du Conseil provincial du secteur des communications (CPSC) du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) ont tenu leur premier congrès en personne depuis 2019, à Rimouski, cette semaine.

Pendant deux jours, les congressistes ont abordé différents enjeux qui concernent le secteur des communications comme les projets de loi C-11 et C-18 qui visent à équilibrer les règles du jeu pour les médias face aux géants du Web, la cybersurveillance des membres en télétravail, le droit de travailler en français ainsi que l’importance de la mise en place de dispositions anti-briseurs de grève pour rétablir le rapport de force avec les entreprises de compétence fédérale.

Le comité exécutif du Bureau du CPSC a été réélu sans opposition. Le président Tulsa Valin-Landry a dressé un bilan positif des actions menées au cours de son dernier mandat et remercié les délégués des sections locales membres de leur confiance. Brian Leclerc et Éric Pinsonneault le seconderont comme secrétaire-archiviste et trésorier pour les deux prochaines années. Gabriel St-Amand et Carl Beaudoin ont aussi été confirmés aux vice-présidences télédistribution et radio-télé, alors que Michel Grenier a été élu à la vice-présidence cinéma-postproduction.

Hier midi, les congressistes ont participé à une activité de mobilisation visant à épauler leurs collègues du SCFP 5144, le Syndicat des agent(e)s de maîtrise de TELUS, qui sont en négociation pour le renouvellement de leur convention collective.

Comptant près de 125 000 membres au Québec, le SCFP représente quelque 6 900 membres du secteur des communications au Québec : Groupe TVA, Bell Média, RNC Media, Corus (Global), CIMF radio à Gatineau), Telus, Vidéotron, Cogeco, ONF, SETTE, Difuze, ainsi que le Journal de Québec.