À l’usine Technicolor à Mirabel, on fait la
reproduction de films pour les salles de cinémas et les ciné-parcs
partout en Amérique du Nord. Construite il y a trois ans, elle est
la plus performante du groupe Technicolor, mais l’employeur en veut
toujours plus! Pour atteindre ses objectifs, il n’hésite pas à
changer les horaires à répétition, à modifier les modes de
production sans consulter les personnes touchées, à être tatillon
sur le moindre détail, bref, à créer un climat de travail malsain.
Mercredi, le 14 juillet, la tension était à son comble et un
conflit majeur a failli éclater.

Heureusement, les dirigeants de la section locale 4537 et le
conseiller syndical du SCFP, Sylvain Blanchette, ont réussi à
s’asseoir à temps avec l’employeur avant que le dernier pas vers
une grève possible ne soit franchi. Mais il s’en est fallu de peu.

« J’espère que ces heures intenses de négociation auront permis
que s’installe un dialogue qui va se poursuivre, afin que l’on
retrouve enfin un sain climat de travail », de commenter
Sylvain Blanchette.

Les 180 employés de Technicolor, dont près de la moitié sont des
femmes, ont à cœur la qualité des films de même que la production.
Ils sont fiers de leur travail et veulent que l’usine soit
performante, mais ils veulent aussi être respectés. Espérons que
l’employeur aura compris le message et que les relations de travail
prendront un nouveau départ.