Les employés refusent l’offre patronale et demeurent en grève
24 octobre 2011
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lundi
PhotoZoom Claude Roussel
Le Syndicat des employées et employés de
soutien de lUniversité de Sherbrooke (SEESUS) a rejeté massivement
loffre patronale faite vendredi dernier. Les membres ont tenu un
vote à scrutin secret et ont choisi à 88% de demeurer en grève et,
du fait, ont réitéré leur appui indéfectible à lexécutif.
«Le syndicat avait recommandé le
rejet de loffre patronale, car essentiellement, nous étions devant
un choix: le mépris ou la dignité. Je me réjouis du fait que nous
avons choisi de nous tenir debout, a résumé Stéphane Caron,
président du SEESUS en ajoutant «ce nest pas que le syndicat demande trop,
cest lemployeur qui noffre pas assez!»
Entamant leur neuvième semaine de grève, presque 1000 membres du
SEESUS étaient réunis en assemblée extraordinaire ce matin pour
répondre à loffre finale de lemployeur.
«Une offre qui a été faite de façon cavalière, en contournant
lexécutif en place, sans aucun respect pour les progrès faits à la
table de négociation durant le blitz de pourparlers de la semaine
dernière. La triste réalité, cest quils étaient à la table en
train de dire une chose et en même temps, il préparait cette offre
inacceptable», a précisé Michel Murray, conseiller syndical
du SCFP.
Avant le vote, le syndicat a décortiqué
loffre patronale. Les représentants ont démontré que la
proposition patronale les mène loin du but que les membres se sont
fixés: «régler léquité salariale
et rattraper les salaires des postes similaires à luniversité de
Trois-Rivières et à luniversité de Chicoutimi», de conclure
Michel Murray.
Les 1400 employés de soutien de l’Université de Sherbrooke sont en
grève générale depuis le 26 août.
Comptant près de 110,000 membres au Québec, le SCFP représente
quelque 11,000 membres dans les universités, principalement des
employés de soutien.