«Le Québec occupe une position privilégiée pour assumer un véritable leadership face aux changements climatiques.»
3 novembre 2009
[themify_slide][/themify_slide]
[themify_slide][/themify_slide]
[/themify_slider]
«Le Québec,
par ses choix historiques en faveur du développement de la filière
hydroélectrique, occupe une position privilégiée parmi les nations
industrialisées pour assumer un véritable leadership en matière de
lutte aux changements climatiques.
«Mais encore
faut-il quon joigne les actes à la parole en posant des gestes
concrets pour développer un transport collectif propre, un code de
la construction vert de même que des initiatives allant dans le
sens dun sevrage collectif de notre dépendance aux
hydrocarbures», a fait valoir le président de la Fédération
des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), Michel
Arsenault, en commission parlementaire.
Des mesures pour contrer les impacts négatifs
Mais le gouvernement du Québec doit sengager clairement à ce que
«tout effort ou plan de réduction
des gaz à effet de serre (GES) ait un volet explicite dédié à ceux
et celles qui vivront le plus durement les impacts négatifs des
politiques envisagées.
«Pour nous, cela vaut autant pour
les travailleurs et travailleuses qui risquent de perdre leur
emploi à cause des politiques mises en place, mais également pour
les ménages plus vulnérables. Il en va de même pour les régions et
les collectivités mises à risque», indique le mémoire déposé
par la FTQ.
Des cibles réalistes
Quant aux cibles de réduction des émissions de GES, la centrale
place la barre à 20 % avec un objectif idéal de 25% si les efforts
réellement consentis convergent vers cette possibilité.
«Avec une base largement
industrielle, la FTQ prend très au sérieux ces cibles qui engagent
des conséquences bien réelles pour nos membres, et cest pourquoi
nous demandons au gouvernement de nous fournir rapidement des
études sur les impacts économiques et les bénéfices reliés à
latteinte de ces cibles», a ajouté le président de la FTQ.
«La FTQ recommande quà linstar
de lUnion européenne, le Québec se fixe un objectif de 20%, tout
en se donnant une marge pour bonifier ses objectifs au sortir du
Sommet de Copenhague si dautres grands émetteurs emboîtent le
pas», peut-on lire dans le mémoire de la centrale.
Non à un plan canadien
bidon
«Évidemment, nous ne souscrirons
jamais à une parodie de plan canadien de réduction des GES qui ne
viserait en fait quà sauver la mise dans le secteur des sables
bitumineux tout en torpillant les efforts bien réels consentis tant
par des pays développés que par les nations émergentes. Le Québec
doit être intraitable sur cette question», a averti Michel
Arsenault.