Compressions dans l’entretien à la Commission scolaire Marie-Victorin
19 janvier 2012
Les employés de soutien de la Commission
scolaire Marie-Victorin sont consternés dapprendre que cinq de
leurs postes seront supprimés en juillet 2012. Il sagit de deux
postes à temps complet en entretien ménager et de trois postes en
entretien des bâtiments. Pour leur syndicat, ces compressions
auront nécessairement un impact sur létat des établissements que
les élèves et le personnel fréquentent.
Déjà, en juillet 2010, six postes à temps complet avaient été
supprimés: des plombiers, des ouvriers certifiés ainsi quun
électricien.
«Après ces compressions, il ne
faudra pas sétonner que des bâtiments deviennent en mauvais état,
voire insalubres. On na quà penser à ce qui vient darriver à la
Commission scolaire de Montréal. Allons-nous sacrifier la santé et
la sécurité de nos enfants», a demandé René Séguin,
président de la section locale 1538 du SCFP.
Pour lexercice 2011-2012, la Commission scolaire Marie-Victorin a
inscrit un déficit de 4,060,106$ dans ses prévisions. Parmi les
sources de ce déficit, il faut noter les compressions récurrentes
de 4,816,289$ imposées par le gouvernement provincial à la
commission scolaire en avril 2011. Contrairement à ce que la
ministre de lÉducation Line Beauchamp a mentionné en avril, le
syndicat ne croit pas que ces compressions pourront être effectuées
à même les surplus et quelles ne toucheront pas les services aux
élèves.
«Tous ces postes sont nécessaires
au bon entretien des établissements. Nous pensons que la commission
scolaire devrait faire marche arrière, car nous craignons
quautrement elle finisse par se tourner vers la sous-traitance. En
fin de compte, cela coûterait beaucoup plus cher que davoir ses
propres employés à linterne. Ce serait donc un retour à la case
départ avec en plus une aggravation des problèmes
budgétaires», a déploré René Séguin, qui représente les
employés cols bleus de la commission scolaire.
Comptant plus de 110,000 membres au Québec, le
Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) représente quelque
9700 membres dans le secteur de léducation au Québec.