Vote de grève des cols blancs de Saint-Bruno
4 octobre 2010
Saint-Bruno-de-Montarville, le lundi 4 octobre
2010 Réunis en assemblée générale la semaine dernière, les
employés cols blancs de la Ville de Saint-Bruno-de-Montarville ont
voté à 87 % en faveur dune grève de 48 heures, à déclencher au
moment jugé opportun. Ce mandat donne suite à la manifestation des
cols blancs du 20 septembre et sinscrit dans une montée mesurée
des moyens de pression. Après quatre ans et trois mois sans contrat
de travail, les syndiqués souhaitent faire aboutir la négociation.
Le point dachoppement est la gestion du
régime de retraite. Lemployeur veut placer le régime sous sa
juridiction immédiate, alors que la partie syndicale préfère le
laisser dans le regroupement des anciennes villes défusionnées de
Longueuil (Boucherville, Brossard, Saint-Lambert et
Saint-Bruno-de-Montarville).
«Nous nous sommes rapprochés
dune entente ces derniers temps grâce à louverture du maire
Claude Benjamin. En effet, nous sommes daccord sur lidée de
signer la nouvelle convention collective, dune part, et de régler
la question du régime de retraite par lettre dentente, dautre
part. Le dernier bout de chemin consiste à rédiger cette lettre
dentente. Mais il faut faire vite, nos membres commencent à
simpatienter après quatre ans», a déclaré Daniel Duval,
président du SCFP 306.
Les quelque 75 employés cols blancs de Saint-Bruno-de-Montarville
sont membres de la section locale 306 du Syndicat canadien de la
fonction publique (SCFP). Ils sont au service des citoyens à titre
de bibliothécaires, préposés aux prêts, commis à ladministration,
inspecteurs en bâtiment, préposés aux loisirs, préposés au service
à la clientèle, secrétaires, techniciens, etc.
Le SCFP représente environ 70 % de l’ensemble des employés
municipaux au Québec. En plus du secteur municipal, le SCFP est
présent dans 10 autres secteurs d’activité au Québec, dont la santé
et les services sociaux, l’éducation, les transports urbain et
aérien, l’énergie, les sociétés d’État et organismes publics
québécois et les communications. Comptant au total près de 105 000
membres au Québec, il est le plus important syndicat affilié de la
FTQ.