Vote de grève à la Commission des services électriques de Montréal
29 janvier 2010
Montréal, le
jeudi 28 janvier 2010 Réunis hier soir en assemblée
générale, les cols blancs de la Commission des services électriques
de Montréal ont accordé à leur comité de négociation, dans une
proportion de 92%, le mandat de déclencher des moyens de pression,
pouvant aller jusquà la grève générale illimitée au moment jugé
opportun. Sans contrat de travail depuis plus de deux ans, 25
rencontres de négociation ont déjà eu lieu. Les discussions
achoppent sur la question des salaires et du régime de retraite.
«Lemployeur
cherche à obtenir des concessions majeures qui lui permettraient de
mettre la main sur les surplus du régime de retraite, ce qui est
inacceptable pour nous», déclare Jacques Samuel, conseiller
syndical au SCFP. Le syndicat souligne que ce régime de retraite
na jamais été en déficit, même lors de la tourmente financière, et
que ces surplus appartiennent aux travailleurs et aux travailleuses
pour leurs vieux jours.
Le syndicat nentend pas exercer de moyens de pression lourds à
court terme afin de ne pas trop nuire aux citoyens et de donner à
lemployeur loccasion de réviser ses positions. «On va y aller progressivement, mais cest
clair quon veut passer le message que nos membres sont mécontents
et excédés par lintransigeance patronale», ajoute Jacques
Samuel.
La Commission des services électriques de Montréal est la société
paramunicipale responsable de toute la gestion des réseaux câblés
souterrains à Montréal. Une centaine de cols blancs y travaillent à
temps plein.
Le SCFP représente environ 70% de lensemble des employés
municipaux au Québec. En plus du secteur municipal, le SCFP est
présent dans 10 autres secteurs dactivités au Québec, entre
autres, la santé et les services sociaux, léducation, les
transports urbain et aérien, lénergie, les sociétés dÉtat et
organismes publics québécois et les communications. Comptant au
total près de 105,000 membres au Québec, il est le plus important
syndicat affilié de la FTQ.