Le 21 mai dernier, les syndiqués avaient voté
à 100% en faveur du déclenchement de la grève générale le 31 mai si
les négociations n’avançaient pas à un rythme convenable. Depuis ce
temps, aucun progrès réel n’a été enregistré et l’employeur a
demandé qu’un conciliateur soit nommé. Ce dernier devrait entrer en
fonction la semaine prochaine.

« La direction du Parc des îles est de mauvaise foi. La grève
s’avère notre seul moyen pour faire débloquer les choses,
affirme Michel Fontaine, conseiller syndical et négociateur du SCFP
pour le local 301. Nos membres sont déterminés à améliorer leurs
salaires et leurs conditions de travail. Il faut se rappeler que la
plupart de ces travailleurs gagnent à peine plus que le salaire
minimum. Il est temps que la Ville de Montréal, qui est le
contributeur le plus important de la SPÎ, prenne ses
responsabilités et fasse entendre le bon sens aux dirigeants de la
Société », ajoute-t-il.

La Société du parc des Îles est un organisme paramunicipal de la
Ville de Montréal, qui s’occupe principalement de la gestion et du
développement du parc Jean-Drapeau. Elle est aussi impliquée dans
la gestion et l’entretien de plusieurs sites dont la plage, le
jardin des Floralies, le théâtre des Lilas, le Bassin olympique,
les pistes cyclables et de patin à roues alignées, et les piscines
de l’île Sainte-Hélène. Une centaine d’employés, dont plusieurs
saisonniers, y travaillent.

Le SCFP représente environ 70 % de l’ensemble des employés
municipaux au Québec. En plus du secteur municipal, le SCFP est
présent dans 10 autres secteurs d’activités au Québec, entre
autres, la santé et les services sociaux, l’éducation, les
transports urbain et aérien, l’hydroélectricité, les sociétés
d’État et organismes publics québécois et les communications.
Comptant au total près de 100 000 membres au Québec, il est le plus
important syndicat affilié de la FTQ.