Si les négociations ne débouchent pas – LUNDI, CE SERA LA GRÈVE À L’ÉTS
20 mars 2002
Montréal, le mercredi 20 mars 2002 – S’il n’y a pas de
déblocage d’ici la fin du week-end, ce sera la grève dès lundi à
l’École de technologie supérieure (ÉTS). « C’est l’avertissement
que nous avons lancé à notre employeur » déclare Yves Nadeau,
président du Syndicat des employé(e)s (SCFP-FTQ), qui ajoute qu’
« au cours de la journée d’hier, les membres ont été prévenus
qu’à moins d’un déblocage majeur, il y aura grève dès lundi. »
Les négociations se déroulent en présence d’un
conciliateur désigné par le ministère du Travail. La dernière
séance, tenue le 18 mars, n’a pas permis aux parties de sortir de
l’impasse. Bien qu’aucune séance de négociation ne soit prévue
d’ici à lundi prochain, le comité de négociation syndical a fait
savoir à la direction de l’ÉTS qu’il restait disponible jour et
nuit, s’il le faut, pour en arriver le plus rapidement possible à
un règlement satisfaisant.
Affilié au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), le
Syndicat des employé(e)s de l’ÉTS compte quelque 225 membres.
Ceux-ci font partie du secteur universitaire du SCFP qui constitue
le plus important regroupement d’employés des universités au
Québec; il comprend la très vaste majorité du personnel
professionnel, technique, de métier, de bureau ainsi que des
chargés de cours. Comptant au total près de 100 000 membres au
Québec, le SCFP est aussi le plus important syndicat affilié de la
FTQ.
