Service d’électricité : le privé prend toujours plus de place
29 janvier 2024
Montréal, le 29 janvier 2024 ― Le SCFP se désole de l’annonce récente de huit nouveaux projets de parcs éoliens privés. Le gouvernement démontre une fois de plus son intention de briser le monopole d’Hydro-Québec au lieu d’apprendre de ses erreurs et de prendre en charge ces parcs, et ce, dans l’intérêt de l’ensemble de la société québécoise.
« Déjà, en 2006, le SCFP s’était farouchement opposé à la production privée dans l’éolien. Au cours des années qui ont suivi, nous avons payé trop cher pour racheter l’électricité produite dans ces parcs. Ce modèle ne fonctionne pas. On devrait être en train de les développer dans le giron de la société d’État », a dit le président du SCFP-Québec, Patrick Gloutney.
« On ne devrait pas devoir compter sur des intermédiaires dont on n’a pas besoin et qui vont s’approprier des revenus qui devraient se retrouver dans les coffres du gouvernement afin de financer nos écoles et nos hôpitaux », a-t-il ajouté.
Lors de la dernière retraite du caucus caquiste, François Legault a déclaré vouloir s’attaquer à ce qui ne va pas au Québec. Il faudrait qu’il réalise qu’Hydro-Québec fonctionne bien mieux que ce qu’affirme son ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, Pierre Fitzgibbon.
« Les électrices et électeurs du Québec n’ont jamais été invités à voter sur la fin du monopole d’Hydro-Québec, mais c’est pourtant ce que la CAQ est en train de faire », conclut le président du SCFP-Québec.
Comptant près de 135 000 membres au Québec, le SCFP représente environ 15 700 membres dans le secteur énergie. Le SCFP est de plus présent dans les secteurs suivants : les affaires sociales, les communications, l’éducation, les universités, les municipalités, les sociétés d’État et organismes publics, les transports aérien et terrestre, le secteur mixte, le transport maritime ainsi que le secteur incendie. Il est le plus grand syndicat affilié à la FTQ.
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