« Respectons les limites de vitesse! » disent les chauffeur(e)s de la CMTS
30 août 2001
Sherbrooke, le 30 août 2001 – Les chauffeures et chauffeurs
dautobus de la Corporation métropolitaine de transport Sherbrooke
(CMTS) (SCCCM, section locale 3434 du SCFP-FTQ) ont à cur la
sécurité des usagers. Cest pourquoi ils lancent une importante
campagne visant à améliorer la sécurité à bord des autobus de
transport urbain et dans les rues de Sherbrooke.
Cette campagne mettra laccent sur
lapplication du Code de sécurité routière et en particulier sur le
respect des limites de vitesse. Des affiches à ce sujet seront
placées à bord des autobus. Les chauffeures et chauffeurs
recevront, de leur côté, des consignes précises sur la vigilance au
volant.
« Actuellement, les horaires dautobus sont tellement serrés quils
nous obligent à rouler à fond de train en pleine ville. Cest
insensé et très dangereux », a déclaré le président du syndicat,
André Boucher.
La situation est particulièrement dangereuse dans les quartiers
résidentiels de Sherbrooke et en banlieue, là où souvent
léclairage de rues est presque inexistant, a souligné le
porte-parole syndical.
« Lattitude de lemployeur dans ce dossier est irresponsable. On
nous dit de rouler jusquà 62 km/h car la police tolère jusquà 65!
Nous allons continuer dinsister pour létablissement dhoraires
qui peuvent se tenir dans le respect du Code de sécurité routière »
a dit pour sa part le vice-président, Ghislain Leroux.
À la demande du syndicat, lemployeur a accepté de remettre aux
chauffeur(e)s des formules de plainte, à remettre aux usagers qui
seraient mécontents davoir attendu lautobus trop longtemps ou
davoir raté leur correspondance, car il faut prévoir que le
respect des limites de vitesse empêchera inévitablement le respect
des horaires dautobus.
Le syndicat espère que les pressions des usagers amèneront enfin la
CMTS à comprendre quil faut des horaires plus réalistes, si on
veut respecter les limites de vitesse et améliorer la sécurité des
usagers, aussi bien que celle des chauffeur(e)s.