«L’importance d’avoir un troisième agent»
2 février 2014
Montréal, le
dimanche 2 février 2014 – Le SNCF-SCFP 3812 tient à réagir à
l’évènement survenu dans la nuit du 31 janvier au 1er février, où,
lors d’une attaque, un suspect a été abattu par un agent du
transport de valeurs de G4S.
«Malheureusement, cet évènement tragique
rappelle, encore une fois, l’importance d’un troisième agent dans
l’équipe de travail en camion blindé, comme nous le réclamons
depuis fort longtemps. Le syndicat intervient devant différentes
instances afin de les sensibiliser aux particularités et à la
réalité du métier. Il faut que les lois et règlements soient
optimaux pour assurer la sécurité tant des convoyeurs de fond que
du public. La santé et sécurité est justement au cur du travail du
SNCF-SCFP», a déclaré Angélique Paquette, présidente du
syndicat.
Le troisième agent
Ce triste épisode rappelle l’importance d’un troisième agent qui
demeure dans le camion en tout temps, en appui à ses deux collègues
qui effectuent le service chez les clients. Celui-ci assure un
niveau de surveillance qu’aucune technologie ne peut offrir. Le
troisième agent guette, réfléchit et agit selon la situation,
assurant ainsi la sécurité de ceux qui l’entourent.
«Nous souhaitons que cette
tragédie ouvre les yeux des représentants du Bureau de la sécurité
privée (BSP) et des législateurs. Nous allons soumettre des
recommandations au BSP afin de rappeler l’importance du troisième
agent. De plus, nous poursuivrons les mêmes démarches auprès du
ministère de la Sécurité publique», a ajouté la présidente
du SCFP-Québec, Lucie Levasseur, qui s’occupe de ce dossier depuis
plusieurs mois.
Comptant plus de 111,000 membres au Québec, le SCFP est présent
dans dix secteurs d’activité, soit les affaires sociales, les
communications, l’éducation, l’énergie, les municipalités, les
sociétés d’État et organismes publics, les transports aérien et
urbain, le secteur mixte ainsi que les universités.