Précisions concernant les négociations au Journal de Québec
27 juin 2007
Québec, le
mercredi 27 juin 2007 Suite à la diffusion de certaines
nouvelles dans les médias ces derniers jours, les trois syndicats
des employés en conflit au Journal de Québec tiennent à apporter
la précision suivante.
Le 16 mars 2007, une proposition syndicale écrite a été transmise à
la partie patronale en présence du conciliateur dans le but de
relancer les négociations dans le conflit au Journal de Québec. Lemployeur na pas
tenu compte de cette proposition.
Le 4 juin, les syndicats ont répondu à une
invitation du conciliateur en lui transmettant une proposition
verbale. Sur les ondes de TQS, Denis Bolduc a exhibé le
«compte -rendu écrit de cette
contre-offre» qui pourrait servir à relancer les
négociations. Les propos du porte-parole ont pu laisser croire que
cette proposition a été transmise par écrit au conciliateur alors
quelle la été verbalement, bien quelle ait été consignée par
écrit par le syndicat.
Les trois syndicats souhaitent que cette précision dissipera tout
malentendu quil pourrait y avoir sur les efforts des trois unités
syndicales à voir les pourparlers reprendre le plus rapidement
possible.
Rappel du lock-out au Journal de Québec
Les employés de bureau et de la rédaction du Journal de Québec sont
sous le coup dun lock-out décrété par lemployeur le 22 avril. En
solidarité avec leurs collègues jetés sur le trottoir, les employés
de limprimerie ont voté la grève à 97%. Avant le déclenchement du
lock-out, aucun des trois syndicats navaient même demandé de
mandat de grève à leurs membres.
Depuis le 24 avril, les employés en conflit publient et distribuent
cinq jours semaine le MédiaMatinQuébec, un quotidien
gratuit, pour rappeler leur cause à la population de Québec. Aucun
piquet de grève na été érigé par les syndiqués. Depuis la
fondation du Journal de
Québec en 1967, aucun conflit de travail navait eu lieu. Il
y a un an et demi, tous les employés syndiqués du Journal avaient accepté de reconduire
la convention collective pour un an en partenariat avec lemployeur
qui faisait face à un concurrent, Le Soleil, qui passait au format
tabloïd pour mieux le concurrencer.
Les employés salariés du Journal
de Québec sont tous membres du Syndicat canadien de la
fonction publique (SCFP-FTQ) En plus des employés du Journal, le SCFP compte 7000 membres
dans les communications au Québec et est présent dans plusieurs
autres secteurs, notamment la santé et les services sociaux, les
universités, léducation, les transports urbain et aérien, les
sociétés dÉtat et organismes publics québécois, lhydroélectricité
et les municipalités. Avec près de 100,000 membres, le SCFP reste
le plus important affilié de la FTQ qui, elle-même, est la plus
imposante centrale syndicale au Québec avec 500,000 membres.