Les syndicats dénoncent la poursuite du démantèlement de Radio-Canada
26 mars 2015
Montréal, le
jeudi 26 mars 2015 À la veille de la fin de lexercice
financier, prévue le 31 mars, le président Hubert T. Lacroix a
annoncé ce matin, par la bouche de son vice-président Louis
Lalande, labolition de 100 postes supplémentaires chez les
employés de Radio-Canada.
«La direction ne fait quobéir
aux ordres du gouvernement conservateur de Stephen Harper. Ou la
direction ne se rend pas compte des effets de ses coupures à long
terme, et cest grave, ou elle sait très bien ce quelle fait et
cest encore pire», dénonce Isabelle Doyon, présidente du
Syndicat des employés de bureau et des professionnels de
Radio-Canada (SCFP 675). «Je suis
dégoûtée par cette administration qui coupe sans réfléchir à
limpact que cela aura sur lavenir de notre réseau public»,
conclut-elle.
«À part le
côté humain dévastateur pour ceux qui perdent leur emploi, le
climat de travail est invivable aussi pour ceux qui demeurent en
poste», explique Benoît Celestino, président du Syndicat des
techniciens et artisans du réseau français de Radio-Canada
(STARF-SCFP 5757). «On ne sait
jamais ce qui va se passer dun jour à lautre», conclut-il.
Comme le SCFP constate que les procédures prévues à la convention
collective nont pas été respectées, toutes les mesures nécessaires
seront mises en uvre afin de palier à la situation.
Le SCFP est présent à Radio-Canada depuis plus de 40 ans et
représente plus de 1800 travailleurs réunis dans deux unités
syndicales.
Comptant plus de 112,700 membres au Québec, le SCFP représente
quelque 9300 membres du secteur des communications au Québec. Le
SCFP est de plus présent dans les secteurs suivants: les affaires
sociales, léducation, les universités, lénergie, les
municipalités, les sociétés dÉtat et organismes publics, les
transports aérien et urbain, ainsi que le secteur mixte.