Nouvelle convention collective à l’UQAM – 100 nouveaux emplois de soutien seront créés
6 février 2002
Montréal, le 6 février 2002 – En assemblée générale lundi
dernier, le personnel de soutien de l’Université du Québec à
Montréal a ratifié dans une proportion de 60 % une nouvelle
convention collective qui vient à échéance le 31 mai 2004 et qui
prévoit, entre autres, la création de 100 nouveaux postes de
soutien, dont 60 à compter de juin 2002.
« Nous avons recommandé l’entente de principe,
a souligné le président de la section locale 1294 du Syndicat
canadien de la fonction publique (SCFP-FTQ), Roland Côté, parce
qu’elle comporte des gains majeurs et répond en grande partie à nos
demandes. De plus, en ces temps de compressions, la création de 100
nouveaux postes constitue une grande victoire. »
Des emplois permanents
Dans les universités, comme dans l’ensemble du secteur public, les
abolitions de postes ont été nombreuses au cours des dernières
années. La création de ces 100 postes permanents permettra
d’annuler plus de 70 % des postes abolis à l’UQAM depuis 1995. «
Nous sommes la première université au Québec à voir ses effectifs
augmenter de la sorte, a souligné le président, Roland Côté, et
nous en sommes très fiers. »
Autres gains dignes de mention
La nouvelle convention collective contient de nombreuses autres
améliorations dont quelques-unes dignes de mention :
? En santé et sécurité du travail, des budgets spéciaux ont
été prévus pour l’amélioration ergonomique des postes de travail.
Auparavant, l’UQAM y consacrait 20 000 $ par année pour l’ensemble
de l’université. L’entente prévoit que, pour le seul personnel de
soutien, ce budget sera de 50 000 $ pour la première année et de 80
000 $ pour les années subséquentes;
? Le personnel à statut précaire
« Je pense que nos membres ont apprécié les efforts déployés par
leur syndicat au cours de la négociation, a conclu Roland Côté. Une
nouvelle fois, nous avons fait la preuve des avantages de la
syndicalisation pour le personnel de soutien du secteur
universitaire et des retombées positives de notre affiliation au
Syndicat canadien de la fonction publique. »
Comptant près de 100 000 membres au Québec, le SCFP représente
quelque 15 000 membres dans le secteur de l’éducation, dont 6 000
dans les universités, principalement des employés de soutien.
Présent dans plusieurs autres secteurs d’activités, comme la santé
et les services sociaux, les municipalités, l’hydroélectricité, les
transports urbain et aérien, les communications, les sociétés
d’État et organismes publics québécois, le SCFP est aussi le plus
important syndicat affilié de la FTQ.
