Avec un taux d’acceptation de 56%, la nouvelle
convention collective règle les conditions de travail jusqu’à la
fin de 2018.

«Nous pouvons qualifier cette
négociation d’historique. Jamais dans l’histoire de nos relations
de travail avons-nous réussi à conclure si rapidement une entente.
Le dernier contrat était arrivé à échéance le 31 décembre
2012», a précisé Denis Wolfe, président du Syndicat des
débardeurs du port de Montréal.

La nouvelle convention prévoit des augmentations salariales de 1 %
pour la première année, de 2% pour les quatre années suivantes et
de 2% à maximum 3%, selon l’IPC, pour la dernière année.


«Avec cette nouvelle convention collective, la sécurité d’emploi
est maintenue pour l’ensemble des débardeurs en poste. Quant aux
nouveaux débardeurs, il y a une modification légère à la formule de
gradation à l’embauche afin de garder viable le coût de la sécurité
d’emploi», a ajouté André Racette Jr., conseiller avec le
SCFP.


«Il y a aussi des bonnes nouvelles pour le port. Nous avons aussi
réussi à modifier l’horaire de travail, afin de permettre une
meilleure fluidité du trafic dans le port», de conclure
Denis Wolfe.

Le SCFP, qui compte environ 110,000 membres au total au Québec, est
le principal syndicat dans le secteur du débardage au Québec. Les
débardeurs des ports de Montréal, Québec, Matane, Contrecœur,
Sorel-Tracy, Bécancour et Trois-Rivières sont affiliés au
SCFP.