Le nouveau contrat de travail prévoit des
hausses salariales de près de 3% par année, un montant forfaitaire
pour la première année du contrat et l’instauration d’un régime de
retraite (5% employeur-3% employé) qui remplace le REER collectif
existant. Une conclusion de négociation satisfaisante pour le
président du syndicat, Daniel Carrière qui déclare : «Cette convention fait clairement progresser
les conditions de travail de nos membres. En plus d’avoir fait
abolir la clause sur le temps supplémentaire obligatoire, 50 postes
à temps partiel deviennent des postes permanents à temps
plein»

La sécurité en question

Les attaques des camions blindés se multipliant de façon
inquiétante, le syndicat a réussi à mieux encadrer le transport de
valeurs. Cependant, le SCFP insiste sur la nécessité de
dispositions législatives en faveur du transport de valeurs à trois
agents en tout temps. «Nous
savons que la présence de trois agents a un effet dissuasif sur les
criminels et, par le fait même, devient un élément de protection
pour les employés ainsi que la population. Mais, il est difficile
de l’imposer dans chaque contrat de travail puisqu’il s’agit d’un
marché fort compétitif. La seule réelle solution à ce problème
serait une intervention du gouvernement qui viendrait fixer les
mêmes règles sécuritaires pour l’ensemble des entreprises»,
de conclure Nathalie Courchesne, conseillère au SCFP.

Comptant plus de 105,000 membres au Québec, le SCFP est présent
dans plusieurs secteurs d’activités, entre autres, la santé et les
services sociaux, l’éducation, les universités, les municipalités,
l’hydroélectricité, les transports urbain et aérien, les
communications, les sociétés d’État et organismes publics
québécois. Il est aussi le plus important syndicat affilié de la
FTQ.