» NOUS VEILLERONS À LA QUALITÉ DES SERVICES « , Le SFMM entend se rallier les professionnels afin de créer un rapport de force proportionnel aux enjeux de la nouvelle ville de Montréal
7 décembre 2001
Montréal, le vendredi 7 décembre 2001 – À quelques jours du
vote d’allégeance syndicale du 11 décembre prochain, lors duquel
différents groupes d’employés municipaux seront appelés à choisir
le syndicat qui les représentera dans la nouvelle ville de
Montréal, le Syndicat des fonctionnaires municipaux de Montréal
(SCFP-429) réaffirme sa volonté de représenter les quelque 1 000
fonctionnaires de statut professionnel qui auront droit de vote.
» Quoiqu’il advienne, le SFMM sera un
interlocuteur incontournable au sein de la nouvelle ville de
Montréal en représentant près de 40 % de tous les employés
municipaux. L’enjeu pour nous, c’est de convaincre les 1 000
fonctionnaires municipaux de statut professionnel de briser leur
isolement et de se joindre à nous. Cette réunion serait dans
l’intérêt de tous, y compris des citoyens « , a déclaré monsieur
Daniel Papillon Demers, président du Syndicat des fonctionnaires
municipaux de Montréal.
Réunir les employés pour assurer les services aux citoyens
Le SFMM estime que la réunion de tous les fonctionnaires municipaux
(exception faite de ceux évoluant dans des champs de pratique
réservée, comme les avocats et les ingénieurs) serait un atout
majeur en faveur de la préservation de la qualité des services aux
citoyens et des conditions de travail des employés municipaux. »
Nous tenons le même discours depuis des mois : la nouvelle ville de
Montréal ne se fera ni sur le dos des employés municipaux ni au
détriment des services à la population. Ce sont les deux faces
d’une même médaille. La meilleure façon d’éviter cela, c’est de
réunir les 9 000 employés qui rendent les services aux citoyens
sous une même enseigne « , a ajouté monsieur Papillon Demers.
Le SFMM est inquiet face au contexte dans lequel naîtra la mégapole
du Québec. Sur le plan financier, le budget proposé par le Comité
de transition comporte des iniquités qui mettront 10 ans à se
résorber, alors que l’équilibre budgétaire a été atteint au prix
d’une taxe d’eau de 75 $ par foyer dont le maire élu, Gérald
Tremblay, ne veut pas. La situation politique s’annonce tout aussi
confuse avec un comité exécutif dont 7 des 12 membres proviennent
de la banlieue. Dans un environnement aussi complexe, le président
du Syndicat des fonctionnaires municipaux de Montréal craint que la
nouvelle administration, qui a fait beaucoup de promesses, soit
tentée de régler ses difficultés en sabrant dans le nombre et les
conditions de travail des employés municipaux et par le fait même
dans la qualité des services aux citoyens.
Le meilleur des deux mondes pour les professionnels
La réunion proposée de tous les fonctionnaires municipaux au sein
du SFMM assurerait, par ailleurs, le respect plein et entier de la
spécificité du groupe que constituent les fonctionnaires de statut
professionnel. Le Commissaire du travail a en effet décidé que les
fonctionnaires de statut professionnel feraient partie d’une unité
de négociation distincte. En conséquence, même regroupés au sein du
SFMM, ils auraient leur propre convention collective, leur propre
comité de négociation et leur propre assemblée générale. En
choisissant d’être représentés par le SFMM, les professionnels
conserveraient donc leur autonomie, tout en partageant les
alliances du SFMM, affilié au SCFP et à la FTQ, et s’adjoindraient
des alliés de poids dans la défense des intérêts communs à tous les
employés municipaux que sont la préservation des conditions de
travail et de la qualité des services aux citoyens.
Le vote d’allégeance syndicale du 11 décembre est la première étape
du processus qui doit mener, à compter du 1er mai 2002, à
l’harmonisation des conventions collectives de travail en vigueur
dans les municipalités constituant la nouvelle ville de Montréal.
» Je tiens à assurer monsieur Gérald Tremblay de notre
détermination à travailler en faveur de la réussite de la nouvelle
ville de Montréal. Il aura notre pleine collaboration tant et aussi
longtemps que ses décisions convergeront avec l’intérêt de nos
membres et des citoyens « , a conclu le président du Syndicat
des fonctionnaires municipaux de Montréal.