Les requérants soumettent que cette décision
est en partie basée sur des informations incomplètes à plusieurs
égards: situation financière de CKAC, question des effectifs
journalistiques actuels et des effectifs prévus au terme de la
transaction et conditions de licence en matière de production et de
diffusion de nouvelles. Par conséquent, le CRTC aurait attribué aux
considérations économiques un poids disproportionné par rapport à
la question de la diversité des sources d’information et de
l’intérêt public en général.

La requête totalise plus de 250 pages et comprend une analyse
indépendante de la firme d’experts comptables Demers & Beaulne.
Ce rapport conclut que CKAC est demeurée rentable jusqu’à tout
récemment, bien que son plein potentiel économique n’ait pas été
réalisé depuis quatre ans. Il conclut d’autre part à la nécessité
d’une étude plus approfondie sur le marché de la radio AM, le CRTC
ayant omis d’isoler les pertes financières directement liées au
déclin de la radio AM de celles découlant de la période
d’incertitude qui a suivi l’intervention du Bureau de la
concurrence en décembre 2001.

En vertu des délais prévus à la loi, le gouvernement devra rendre
sa décision dans ce dossier au plus tard le 21 avril prochain.

Comptant 7000 membres dans les communications au Québec, le SCFP
est présent dans plusieurs autres secteurs, notamment la santé et
les services sociaux, l’éducation, les transports urbain et aérien,
les sociétés d’État et organismes publics québécois,
l’hydroélectricité et les municipalités. Avec près de 100,000
membres, le SCFP est le plus important affilié à la FTQ.