Lock-out des cols blancs à Malartic – LE SYNDICAT RÉTABLIT LES FAITS
16 juillet 2002
Malartic, le mardi 16 juillet 2002 – « Ce n’est pas parce qu’on
gaspille l’argent des contribuables en achetant des pages de
publicité que ça nous donne raison », affirme d’entrée de jeu
Georges Landry, conseiller syndical au SCFP, réagissant aux
allégations de la Ville publiées la semaine dernière.
« La mairesse tente désespérément de personnaliser ce conflit de
travail, mais nous ne tomberons pas dans le panneau. Soyons clair,
l’enjeu de ce lock-out, c’est la sécurité d’emploi pour tous les
employés cols blancs de Malartic, ce n’est pas l’avenir de telle ou
telle personne. L’administration avance des choses qui n’ont jamais
été vérifiées sérieusement », ajoute Georges Landry.
Répondant aux prétentions de la mairesse
Desjardins selon laquelle le syndicat se bat pour conserver
l’emploi d’une seule personne, le SCFP propose à la Ville
d’effectuer une étude sur l’ensemble des emplois, syndiqués ou
non-syndiqués. Au terme d’un tel exercice, les besoins de la
municipalité seraient mieux définis et il serait alors possible
d’évaluer sérieusement quels postes sont nécessaires ou non. « Nous
sommes confiants que tous les employés cols blancs occupent des
emplois qui sont tout à fait justifiés. Avant d’être sauvagement
mis à la rue, tous nos membres travaillaient fort pour offrir des
services de qualité aux citoyens. On ne peut pas en dire autant de
tous les cadres de cette ville. Il y a des gens qui se tournent les
pouces à la direction. Que fait la directrice de l’aréna? Est-ce
que Malartic a besoin d’un trésorier à temps plein, ou d’un
greffier à temps plein? La direction doit se poser des questions et
établir ses priorités. Est-ce qu’on veut des employés qui
travaillent directement avec le monde ou on veut maintenir des
cadres à tout prix? », de conclure Georges Landry.