Les syndiqués et étudiants de l’UQAM rejettent le plan de redressement
5 mars 2008
Montréal, le
mercredi 5 mars 2008 Les organisations syndicales et les
sept associations facultaires étudiantes de lUQAM unissent leurs
forces et rejettent vigoureusement le rapport de la firme
PricewaterhouseCoopers sur la situation financière et le plan de
redressement de lUQAM. «Les
recommandations sont inacceptables et mettent en péril la mission
de luniversité, son développement et le maintien du patrimoine
académique. Les coupes sombres mises sur la table sont insensées.
On nous demande de voler après nous avoir coupé les ailes»,
lancent dune même voix les dirigeants syndicaux et étudiants.
Les organisations soulignent également
labsence flagrante de compréhension du rôle et du fonctionnement
dune institution universitaire. «Nous avons ici une approche comptable
unidimensionnelle. Une université est un service public ce nest
pas une compagnie privée. De plus, le rapport est truffé derreurs
et de contradictions. Affirmer demblée que tous les employés
syndiqués possèdent la sécurité demploi est non seulement faux,
mais dénote du manque de sérieux de cette opération qui a été
effectuée sans aucune consultation auprès des étudiants et
employés. Faire une analyse sur des prémisses inexactes ne peut
mener à des solutions viables et acceptables», affirment les
organisations syndicales et étudiantes.
Finalement, les syndiqués et les étudiants constatent que
lintervention du Gouvernement du Québec est une fois de plus
jugée essentielle pour la survie de lUQAM. «Les employés et étudiants nont pas à payer
le prix des incuries de ladministration et du sous-financement
chronique de lUQAM. Québec doit maintenant assumer ses
responsabilités et réinvestir massivement dans lUQAM afin de
préserver son avenir et sa mission unique», de conclure les
associations étudiantes et syndicales.