« C’est un geste de solidarité concret qui
exprime bien le support des travailleurs et des travailleuses à la
lutte des cols blancs de Malartic. Les gens comprennent que les
employés municipaux ne peuvent accepter le coup de force de la
direction qui cherche, sans raison, à couper dans leurs conditions
de travail. En fait, la seule personne qui ne semble pas comprendre
la bataille des syndiqués pour défendre leurs droits est la
mairesse de Malartic », soutient Georges Landry, conseiller
syndical au SCFP.

Rappelons que l’administration municipale a décidé, en avril
dernier, de mettre à la rue les cols blancs de la ville dans le but
de leur faire perdre leurs clauses de sécurité d’emploi. Par la
suite, la ville a refusé de remettre aux syndicats des états
financiers complets afin d’évaluer la situation financière de la
municipalité et s’est fait prendre à embaucher une « briseur de
grève ».

Le SCFP représente environ 70 % de l’ensemble des employés
municipaux au Québec. En plus du secteur municipal, le SCFP est
présent dans 10 autres secteurs d’activités au Québec, entre
autres, la santé et les services sociaux, l’éducation, les
transports urbain et aérien, l’hydroélectricité, les sociétés
d’État et organismes publics québécois et les communications.
Comptant au total près de 100 000 membres au Québec, il est le plus
important syndicat affilié de la FTQ.