«Alors qu’à Toronto les élus ont compris
qu’investir et s’impliquer en matière d’aide sociale est
primordial, à Montréal, l’administration Tremblay-Zampino renonce à
l’instrument lui permettant d’agir auprès des plus démunis,
abandonne son expertise et les employés affectés à ces
activités», a déclaré la présidente du Syndicat des
fonctionnaires municipaux de Montréal (SCFP-FTQ), Monique Côté.
«Pour nous, il est hors de question de laisser tomber nos
membres. Il est indécent qu’ils perdent leurs emplois, qu’ils
subissent une diminution de salaire ou des réductions de leurs
conditions de travail. Pas plus que les démunis, ils n’ont à faire
les frais de cette déresponsabilisation», a poursuivi la
présidente.

Le SFMM (SCFP-FTQ) représente les quelque 10 000 fonctionnaires
municipaux qui travaillent tant à la ville de Montréal qu’aux
sociétés paramunicipales comme : la Société du Parc des Iles (SPI),
la Société d’habitation et de développement de Montréal (SHDM),
l’Office municipal d’habitation de Montréal (OMHM), le Parc Six
Flags Montréal, la Cité Nordelec inc., la Corporation Anjou 80 et
Stationnement de Montréal.