Les cols bleus et la Ville de Québec retourneront devant l’arbitre
14 novembre 2012
Québec, le
mercredi 14 novembre 2012 La Ville de Québec et ses cols
bleus nont pas réussi à sentendre sur les dédommagements
découlant de la décision arbitrale du 9 octobre. Des pourparlers
tenus à cet effet aujourdhui ont échoué. Conséquemment, les
parties retourneront devant Me Denis Gagnon à une date non encore
déterminée pour lui demander détablir ces correctifs.
Dans sa décision du mois dernier, Me Denis
Gagnon donnait raison aux employés manuels, affiliés au Syndicat
canadien de la fonction publique (SCFP 1638). Il a confirmé quen
2009-2010 et 2010-2011, la Ville a eu recours à la sous-traitance
sans respecter la convention collective quant au maintien de la
quantité de travail devant être effectuée par les cols bleus.
Dans un premier temps, larbitre a laissé les parties tenter de
déterminer ensemble quels seront les dédommagements. Comme cette
étape a échoué, cest larbitre qui devra maintenant trancher.
Les cols bleus sont au nombre denviron 1350 et navaient pas
exercé de droit de grève depuis plus de 25 ans. Depuis le 24 mai,
ils sont en grève légale des heures supplémentaires, le tout
encadré par les dispositions sur les services essentiels. Ils sont
sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2010. Les
négociations entre la Ville de Québec et les cols bleus ont
commencé en février 2011. En novembre 2011, ces derniers ont
demandé lintervention dun conciliateur du ministère.
Comptant plus de 111,000 membres au Québec, le SCFP représente
environ 70% de lensemble des employés municipaux au Québec, soit
31,110 membres. Le SCFP est de plus présent dans les secteurs
suivants: les affaires sociales, les communications, léducation,
lénergie, les sociétés dÉtat et organismes publics, les
transports aérien et urbain, le secteur mixte ainsi que les
universités.