Les cadenassés de Malartic s’adressent au député provincial
27 janvier 2003
Rouyn-Noranda, le lundi 27 janvier 2003 Les cols blancs en
lock-out de la municipalité de Malartic (SCFP-4224) se rendront
manifester demain devant les bureaux du député André Pelletier. Les
cadenassés souhaitent ainsi lui demander de faire pression auprès
du ministre du Travail.
Tout en lui rendant visite, les syndiqués vont
rappeler au député les enjeux de cet important dossier. En effet,
la Ville tente de faire plier ses employés et de leur faire
renoncer à leur clause de sécurité demploi. Il est bon de se
souvenir quen 1999, les cols blancs avaient obtenu cette clause
après un conflit de travail de quatre mois et demi. Par la suite,
elle navait jamais été remise en question. Enfin, le geste de la
Ville, en plus dêtre sauvage et financièrement injustifié, est
profondément discriminatoire car il touche un groupe demployés
majoritairement féminin.
Dautre part, le syndicat veut souligner les incohérences et les
contradictions de lactuelle gestion municipale. Par exemple, la
mairesse souhaite construire une nouvelle bibliothèque au coût de 1
800 000 dollars, alors que la bibliothèque existante est fermée
depuis maintenant neuf mois à cause du lock-out décrété par la
direction.
Le SCFP représente environ 70 % de lensemble des employés
municipaux au Québec. En plus du secteur municipal, le SCFP est
présent dans 10 autres secteurs dactivités au Québec, entre
autres, la santé et les services sociaux, léducation, les
transports urbain et aérien, lhydroélectricité, les sociétés
dÉtat et organismes publics québécois et les communications.
Comptant au total près de 100 000 membres au Québec, il est le plus
important syndicat affilié de la FTQ.